ROAD TRIP 6—NOUS SOMMES GENTILS… ILS LE SAVENT

Dans une récente entrevue à Théovox, Richard Décarie rappelle le jeu des pantins politiques. De la main droite, ils séduisent le public, pendant que, de la main gauche, ils exécutent le plan. Mais, je devrais cesser d’en parler, car ce jeu, vous le connaissez.

Un ami me confiait qu’il perdait tout intérêt pour la politique et les actualités. «Il était temps!» disait-il. Il est temps pour chacun (ainsi que les «lanceurs d’alerte») de discerner la mise en scène et d’abandonner le vain espoir que ce spectacle n’en soit pas totalement un.

Le véritable spectacle est le divertissement lui-même, c’est-à-dire toutes ces informations médiatisées ; elles nous font oublier QUI NOUS SOMMES.

Le plus odieux mensonge, l’inversion totale de la vérité, la confusion à son paroxysme (et là, vous allez vite oublier ça, à cause du conditionnement, voir plus loin), c’est qu’on nous fait croire que nous sommes MÉCHANTS, en nous montrant constamment de la méchanceté (dans le but de nous paralyser), alors que notre GENTILLESSE est notre nature profonde.

J’en parle de la ville d’Òbidos, au Portugal, où la beauté des arbres, des plantes et des fleurs, ainsi que la musique transcendent la laideur du vieux fort.

Icaros, dans un article récent d’Essentiel News, écrit au sujet du dévoiement de nos sentiments. Notre grand cœur est détourné… oui, oui, comme des fonds… détournés, au profit du contrôle mondial par l’entremise d’organisations comme USAID. L’hypnose politico-médiatique nous empêche de réaliser que ces organisations caritatives ne survivent QUE parce que nous sommes fondamentalement des «gentils».

Des efforts effroyables sont déployés pour inventer un monde rempli de gens méchants. Ceux-ci doivent absolument être mis en cage. Mettez-les en cage ou attachez-les à une chaîne, de gentils toutous montreront les dents. Cette méchanceté apprise (voir l’impuissance apprise de Seligman) justifie l’hyper protection des uns contre les autres et un ordre qui réglemente tout. Comme ça adonne bien! Cette énorme fausseté au sujet de la nature des hommes et des femmes est éjectée par les haut-parleurs médiatiques et des images violentes sont prises dans le feu de l’action - juste au moment où le sang coule - par un caméraman qui oublie momentanément d’offrir son secours.

Un affreux lavage de cerveau, un conditionnement, nous a rendus captifs, voire captivés par les criminels et leurs crimes, en nous faisant douter de notre bonté naturelle, qui ne nous intéresse pas, qui est pourtant innée, qui explique le pacifisme omniprésent tout autour de nous et qui est la clé d’une société évoluée.

Nous sommes à un tournant, nous livrons une « bataille » qui nous unit contre notre conditionnement. Quand nous remarquons le bien, le beau et le bon en chacun, y compris en nous-mêmes, nous sommes incorruptibles, et nous retrouverons la confiance. Nous cessons de nous fier à ce qui est médiatisé. Essentiellement, nous pensons par nous-mêmes.