LES FOURMIS ET LA CONFITURE, sur la crise économique et le conditionnement
- Lucie Mandeville
- il y a 5 jours
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La crise économique nous fait souffrir et nous inquiète. Et elle met en évidence notre conditionnement. Je réalise que la plus belle partie de mes journées a été consacrée au travail. La plus belle partie de ma vie d’adulte a aussi été vouée au travail. J’ai travaillé beaucoup, beaucoup, beaucoup, pour obtenir de l’argent et des biens matériels. Ai-je bien fait de travailler autant ? Cela m’a-t-il apporté le bonheur que je recherchais ? Mon temps a-t-il été mis là où c’était vraiment important pour moi ? Pourquoi ai-je du mal à sortir de l’individualisme ? Parce que je suis conditionnée ? Pourtant, je retrouve un peu de liberté quand je réduis lesdits « besoins » valorisés par le jeu, plutôt qu’en vouloir toujours plus.
Pour parler du conditionnement, je raconte l’analogie des fourmis à qui l’on a promis de la confiture en échange d’un travail, avec l’interdiction de toucher aux ressources tout autour d’elles. Tandis que les insectes butinent les fleurs, les oiseaux se nourrissent des ressources abondantes qui les entourent, les lièvres et les chevreuils profitent de l’herbe, ces fourmis attendent leur confiture. Ne sommes-nous pas comme ces fourmis ?
La succession des crises économiques est provoquée, menant à un appauvrissement des uns et un enrichissement des autres. Le film Jones Plantation décrit très justement l’esclavage moderne. Ce film peut faire l’objet d’un achat (15 $) collectif, d’une discussion et de petits pas pour se libérer de cet esclavage.
Je viens de finir de regarder Jones Plantation, quel reflet surprenant de notre société. Espérons un éveil malgré tout. Et merci pour tes beaux messages relaxant (sauf celui-ci :) )
Tu as raison Lucie et c’est un travail de chaque jour que nous avons tous à faire!! Devenir plus conscients, revoir nos valeurs et ce qui est essentiel pour nous! Merci du rappel!