Aujourd’hui, je vous amène à Sandvick, une toute petite presqu’île de mon patelin suédois que l’on rejoint au bout d’un long chemin de terre. Il y a là une église, un café et un magasin d’artisanat dont les profits vont aux projets de la collectivité. En vous montrant le décor, je partage une brève réflexion sur l’église, une institution, une autorité, et sur l’entraide. À Smålandssternar, je vous fais participer à une dégustation de gâteaux locaux (au coût de 5 couronnes suédoises, plutôt que 50), à laquelle ma voisine Ingvor participe. Il s’agit d’un fika, encore pour la collectivité, avec de la musique traditionnelle, ainsi que des amis, des voisins et du beau monde.
Pendant ce temps, je prépare une nouvelle conférence qui fera l’objet de ma prochaine virée. Cette conférence sera inspirée du livre « L’HOMME qui dialoguait avec la nature » et « Soyez heureux… sans vous casser la tête ». Je tente d’aller toujours plus loin dans ma compréhension du « jeu de société », ses règles, ses « pions » et de la nature humaine et de ses attitudes transformatrices. À suivre, au cours des prochains mois.

Ah j'ai adoré cette visite à Sandvick! Ça me plaît d'entendre parler une langue que je ne connais pas, d'écouter une musique qui ne m'est pas familère (ça ressemble à la musique celtique vous ne trouvez pas?), de voir tous ces gâteaux, miam! Oui c'est bien réconfortant d'être témoins de cette entraide et ça existe aussi au Québec, si on ouvre les yeux et le coeur, on peut voir ça, autant dans les campagnes, les villages que dans les villes.
Bonjour Lucie,
Combien d'accord avec votre réflexion que la vie n'est pas ce jeu de société, je l'ai toujours ressenti sans me l'exprimer clairement. Cet esclavage auquel nous sommes soumis de la naissance à la mort est contre nature, nous sommes réduits à des consommateurs contribuables et corvéables à merci. Merci d'exprimer pour nous ce que beaucoup ressentent avec toujours votre magnifique sourire qui déclenche automatiquement le nôtre.
Fraternellement,
Michèle